Le Cap Blanc-Nez et ses alentours

Présentation générale : (plan)

Le Cap Blanc-Nez, entre Sangatte et Escalles, est un lieu magnifique culminant à 132m d'altitude, constitué de falaises verticales en craie et en marne.

D'un intérêt géomorphologique exceptionnel, le Cap Blanc-Nez, promontoire crayeux marquant la fin des collines de l'Artois, représente la seule falaise crétacique littorale de la région Nord/Pas-de-Calais.



Ce site emblématique du Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, qui est devenu l'un des lieux les plus fréquentés du Nord Pas-de-Calais avec plus de 2 millions de visiteurs annuels, a été réhabilité avec, notamment, la réalisation d’un parking à proximité de la route et un cheminement piéton plus marqué afin de canaliser les nombreux visiteurs.

A proximité de ce site majeur, existent deux autres sites protégés (zone Natura 2000) et appartenant au Conservatoire du littoral : Le Mont d’Hubert et le Fond Pignon :

Les sites à prospecter :

-Le Cap Blanc-Nez
-Le Mont d’Hubert
-Le Fond Pignon

Le Cap Blanc-Nez :

Comment s’y rendre :

Le site du Cap Blanc-Nez est facile d’accès car indiqué depuis l’autoroute A16 (autoroute du littoral qui rejoint Dunkerque à Boulogne et au-delà au Sud).

En venant du Nord (Dunkerque, Angleterre), prendre la sortie n°40 puis rejoindre Escalles ; dans le centre du village, il suffit de prendre à droite en direction du Cap Blanc-Nez qui se situe au sommet de l’impressionnante montée (attention, il faut avoir du souffle pour le faire à vélo !!).

En venant du Sud (Paris, Boulogne), prendre la sortie n°39 pour rejoindre Escalles.

Intérêts ornithologiques (et naturalistes) :

Les falaises du Cap Blanc-Nez constituent un site important de nidification grâce aux anfractuosités et petites cavernes de la paroi crayeuse : Choucas des tours (Corvus monedula), Hirondelle de fenêtre (Delichon urbica), Fulmar boréal (Fulmarus glacialis), Faucon crécerelle (Falco tinnunculus), Mouette tridactyle (Rissa tridactyla), Goéland argenté (Larus argentatus)...

Ce milieu inaccessible permet également le développement d'une flore spécifique comme le chou des falaises.

Sur le plan faunistique, l'intérêt est lié à la présence d'au moins cinq espèces de Chiroptères dont trois, le Vespertilion à oreilles échancrées, le Murin des marais, le Grand Rhinolophe protégées au niveau Européen.



Même si sa position est moins favorable que celle du Cap Gris-Nez, le Cap Blanc-Nez, comme l’ensemble des sites littoraux, peut être un bon promontoire en période de migration, pour observer les oiseaux pélagiques, comme les alcidés, laridés, plongeons, limicoles,… mais aussi les passereaux qui longent la côte.



Le Mont d’Hubert :

Le Mont d’Hubert est un Mont crayeux typique du Boulonnais mais qui présente un grand intérêt ornithologique de par sa position géographique, à proximité de la mer.

Comment s’y rendre :

L’entrée du Mont d’Hubert se trouve en face du nouveau parking du Cap Blanc-Nez ; prendre la route à droite qui monte vers le restaurant panoramique

Intérêts ornithologiques (et naturalistes) :

Le Mont d’Hubert est le site d’observation du Merle à plastron (Turdus torquatus) en halte migratoire pré-nuptial (avril-mai), où jusque plus d’une vingtaine d’individus a déjà été noté sur ce lieu ; on peut aussi y observer le Traquet motteux en grand nombre, le Rougequeues noir et à front blanc (Phoenicurus ochruros et Phoenicurus phoenicurus) ainsi que beaucoup de passereaux souvent poussés par les forts vents d’Ouest. Le Torcol fourmilier (Jynx torquilla) est souvent observé dans les prairies rases.

Il est aussi très intéressant pour l’observation des rapaces en migration avec en vedette les trois espèces de Busards (cendré (Circus pygargus), Saint-Martin (Circus cyaneus) et des roseaux (Circus aeruginosus)), le Faucon pèlerin (Falco peregrinus) et surtout la Buse pattue (Buteo lagopus) déjà notée à plusieurs reprises.

Les zones plus buissonneuses situées à l’arrière sont surtout intéressantes en période de nidification (Rossignol philomène (Luscinia megarhynchos), fauvettes,…) mais sont largement sous-prospectées à l’automne bien qu’idéalement situées pour accueillir les passereaux orientaux perdus sur nos côtes.


Le Fond Pignon :

Le Fond Pignon présente une origine entièrement anthropique : à flanc de colline, le Fond Pignon surprend. Cette cuvette de 30 hectares à l'abri d'une digue de 35 mètres de haut contient les 5,3 millions de mètres cube de craie bleue qui ont été excavés par la partie française pour réaliser le tunnel sous la Manche.

Comment s’y rendre :

Pour s’y rendre, il faut redescendre vers Sangatte et prendre à droite le petit chemin qui monte le long du coteau à la première intersection (carrefour de la croix avec la route de Peuplingue) ; le site du Fond Pignon se situe tout en haut et n’est pas visible depuis la route.

Intérêts ornithologiques (et naturalistes) :

Le Fond Pignon présente un intérêt particulier pour les canards et les limicoles/échassiers.
Comme tout plan d’eau protégé dans des régions où la chasse est très présente, il assure un lieu de repos pour les oiseaux (canards) en migration ou en hivernage ; les espèces les plus intéressantes déjà observées sur ce site en période de migration sont : le Fuligule nyroca (Aythya nyroca), le Garrot à œil d’or (Bucephala clangula), le Pygargue à queue blanche (Haliaeetus albicilla)…
Il faut noter que le Pouillot à grands sourcisl (Phylloscopus inornatus) a déjà été observé en octobre dans les buissons situés à proximité de la croix à l’entrée de Sangatte.

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